Sélection de Posts Facebook - Crédibilité Coach

Sélection de Posts Facebook - Crédibilité Coach

Posts sélectionnés pour établir crédibilité et autorité en tant que coach Objectif : Montrer sagesse, analyses pertinentes, perspectives puissantes Ces posts ne sont pas spécifiquement sur la sexualité mais montrent les qualités d’un excellent coach


1. Le tigre et le masque

Le voisin de Nasreddine le voyait tous les matins jeter des pincées de sel autour de sa maison. Nasreddine avait la réputation d’être souvent farfelu donc cela ne choquait pas le voisin mais quand même, très intrigué, il décide un jour de demander la raison à ce rituel étrange. Nasreddine : “C’est une recette très ancienne. Je fais ça pour éloigner les tigres”. Le voisin s’étonne : “Mais Nasreddine, il n’y a pas de tigre dans ce pays !”

Nasreddine d’un ton assuré et fier : “Et voilà, tu vois bien que ça marche !”

Nasreddine (ou Hodja, ou Jiha suivant le pays) était un fou mais aussi un sage. Regardons cette sagesse. Comme il croit sincèrement que jeter du sel permet d’éloigner les tigres, il le fera tout le temps. Et si quelqu’un essaie de lui expliquer le contraire, que va-t-il se passer ? Au pire, il va se braquer et contre-argumenter, au mieux il aura un doute sur le bien-fondé de ses habitudes mais pour lui cela restera une hypothèse.

Mettons-nous à sa place, d’un côté il a l’expérience “je jette du sel, je ne vois pas de tigre”, de l’autre côté l’hypothèse qu’il se soit trompé “je n’ai pas besoin de jeter du sel pour éloigner les tigres”. Comment vérifier cette hypothèse ? Le seul moyen c’est en arrêtant de jeter du sel. Le prix de cette vérification est une énorme prise de risque.

Soit l’hypothèse est vraie et il découvrira une vérité “je n’ai pas besoin de jeter du sel pour éloigner les tigres” ; Soit l’hypothèse est fausse “il faut jeter du sel pour éloigner les tigres” et son corollaire “je ne jette pas de sel, le tigre arrive et me mange”. C’est vraiment le choix qui se pose à lui. La liberté ou la mort. Sans savoir ce qui est vrai a priori.

Honnêtement, que ferais-tu à sa place ? Aurais-tu le courage de risquer de tout perdre pour découvrir la vérité ?

Le masque : c’est le super moi. Le moi brillant, courageux, sincère, sûr de lui. C’est l’idéal qu’on cherche à montrer.

Le tigre : c’est la grande douleur du rejet, de l’abandon. C’est le réveil de toutes les blessures du passé que j’avais refoulées. C’est avoir le cœur éclaté en mille morceaux. C’est me dissoudre en sanglots. Voici le tigre.

Alors, j’arrête de jeter du sel ou pas ? J’ai porté le masque, j’ai jeté du sel partout autour de la maison, dans la maison et même dans tout le quartier. Pendant des années et des années. Jusqu’à l’épuisement. Au-delà de l’épuisement même.

Jusqu’au jour où j’ai réalisé ceci. Je voulais rencontrer une personne qui m’aimerait assez pour me donner le courage de retirer le masque. Je me disais quand on m’aimera vraiment je pourrai alors enlever le masque et me montrer tel que je suis.

Mais la vérité c’est que si je garde mon masque je ne pourrai jamais savoir si elle m’aime vraiment. C’est la simple et impitoyable vérité. Logique mathématiquement implacable. Ça ne peut pas se faire dans ce sens : Être aimé puis se montrer. Parce que pour être aimé il faut d’abord se montrer, se dévoiler.

J’ai compris que le choix était entre :

  1. Garder le masque et ne jamais être aimé à 100% parce qu’il y aura toujours un doute, même minime.
  2. Prendre le risque de rencontrer le tigre, de mourir pour avoir une chance (même infime) d’être touché par l’amour.

Ensuite il m’a fallu encore du temps pour oser prendre la deuxième option et passer à l’action. Et tu sais quoi mon ami, il n’y a pas de tigre.

Non, il n’y avait pas de tigre pour me dévorer dans la réalité. Les tigres féroces n’existent que dans mon imaginaire. Jamais personne ne m’a rejeté parce que j’ai soulevé le masque.

#Authenticité #Masque #Peur #Courage #Vérité #Liberté #Sagesse #Nasreddine #TransformationPersonnelle #Amour


2. Gratitude vs Colère

Dans la vie en général, la colère est une termite qui mine les relations au fil du temps.

La danse libre est une passion pour moi. Elle nourrit profondément mon corps, mon cœur et mon esprit. Après 2 mois de confinement, j’étais impatient de pouvoir redanser. J’ai décidé d’organiser un atelier privé, avec des amis danseurs. Je m’occupe de tout et chacun participerait aux frais.

L’atelier est rapidement complet et j’ai même dû refuser plusieurs personnes. Comme c’était un moment particulier après le confinement, il y a eu plusieurs désistements. Chaque annulation était une source de stress parce que je voulais absolument remplir l’atelier. Le summum était l’annulation le matin de l’atelier. Une grosse boule au ventre vraiment intense était là.

Le soir à l’atelier de danse tout s’est très bien passé. J’ai eu une grande joie de partager enfin la danse. J’ai ressenti une grande gratitude pour ces personnes qui sont venues danser avec moi. J’ai réalisé à ce moment-là que j’avais organisé cet espace pour ma joie et mon bonheur. Ce n’était pas vraiment pour les autres, c’était pour moi. À ce moment-là, la colère était complètement partie, la gratitude m’a envahi.

Quand j’ai intégré le fait que je n’ai aucun droit sur eux, toutes leurs actions, les confirmations, les annulations me sont apparus comme les pièces nécessaires d’un grand puzzle. Je leur devais ma joie. Je leur en étais reconnaissant.

Voilà comment je suis passé de la colère à la gratitude.

Plusieurs années après une relation difficile, j’ai fait une fiche de travail pour faire le point. J’ai vu plus clairement tout le mécanisme. J’ai vu mon ingratitude. J’ai vu mes exigences. J’ai réalisé que dans l’absolu ma partenaire ne me devait rien. Tout ce que j’attendais d’elle m’appartenait à moi seul. À ma vision de la vie, mes projections, mon jugement de ce qui est juste ou non. En réalité, ce qu’elle m’offrait d’elle était un vrai cadeau.

Sur la colère, j’entends souvent deux messages :

Le premier conseil c’est qu’il ne faut pas être en colère parce que c’est mauvais pour la santé. C’est vrai. Mais quelqu’un qui ne veut pas être en colère est en réalité en colère contre la colère, il rejette une réalité de son être. De ce fait, il a encore plus de colère en lui.

Le deuxième est que la colère permet de passer à l’action. Oui, c’est vrai mais l’action sous colère est souvent moins efficace que l’action sans colère. Les samouraïs se battaient, s’entretuaient mais ils n’avaient pas de colère contre les ennemis. Ils avaient du respect pour le clan adverse.

Un exemple plus personnel : quand je vois un moustique, je garde le sourire… et je l’écrase quand même. Il n’y a rien de personnel. Ce n’est pas un mauvais moustique. Il fait ce qu’il a à faire pour vivre. Moi, je fais ce que fait un homme qui ne veut pas être piqué. Je ne ressens rien contre lui. C’est la vie. Tout va bien. On peut agir sans colère en faisant la même chose… mais différemment.

#Gratitude #Colère #Perspective #Sagesse #Acceptation #Responsabilité #TransformationPersonnelle #Samouraï #Conscience #Paix


3. Le Roi vs le Prince

Il n’y a pas un statut mieux qu’un autre, il y a simplement des situations différentes.

Dans les contes le prince est celui qui n’a pas encore de terre, dont la valeur n’est pas encore démontrée. Il doit prouver sa bravoure en tuant un dragon, en traversant des territoires hostiles. De nos jours, cela correspond aux clichés sur le mâle dominant qui doit être plus que les autres. Plus riche. Plus courageux. Plus fort. Plus musclé. C’est une course, quelle que soit la course, il faut arriver en tête.

Un roi est plus tranquille, il a son royaume, il est maître chez lui. Il ne cherche pas forcément à conquérir d’autres terres. Il ne cherche plus d’exploits à réaliser. Il a prouvé sa valeur dans sa jeunesse et aujourd’hui il a besoin de montrer sa sagesse.

En résumé, le prince utilise sa force pour combattre des ennemis ou pour gagner une compétition. Le roi utilise sa force pour développer la paix et le bonheur de son pays.

Il y a un temps où j’étais prince. Un ami m’a dit qu’il avait connu plus de 120 femmes. J’étais ébloui et j’enviais vraiment sa situation. Il m’avait dit que le nombre n’avait aucune importance. Sur le coup, je ne l’ai pas cru. Maintenant avec du recul, je comprends ce qu’il voulait dire et il avait complètement raison. Depuis, je ne cherche plus du tout le nombre. Je suis beaucoup plus exigeant. Une fois qu’on a été avec une Reine, on ne peut plus se contenter de Princesse.

Un prince se sert de sa force pour prouver qu’il a de la valeur.

Un roi se sert de sa force pour que l’autre voie sa propre valeur.

#RoiVsPrince #Leadership #Maturité #Sagesse #Force #Archétypes #Masculin #Évolution #Valeur #Tranquillité


4. La Reine vs la Princesse

La Princesse se veut belle pour plaire. Elle cherche à être la plus belle du bal. Elle est en compétition avec les autres femmes. Profondément elle a peur. Peur de ne pas être assez bien, peur de ne pas être choisie, peur de ne pas être aimée. Sa question préférée est “Est-ce que tu m’aimes ?”.

La Reine n’a plus besoin d’être belle et n’a plus besoin de plaire. Elle ne se demande pas s’il l’aime. Comme Katie Byron dit “Est-ce que je t’aime ?” est la bonne question. C’est la seule chose qui doit m’importer. “Est-ce que tu m’aimes ?” est une prison, une salle de torture. Elle n’a pas besoin d’être aimée pour se sentir bien, elle s’aime déjà.

Rien n’est inscrit dans le marbre, des fois elle est Princesse, des fois elle est Reine. Il n’y a pas non plus à chercher à être Reine, cela viendra naturellement, au rythme de chacune. Il y a des Reines de vingt ans, il y a des Princesses de 50 ans.

On peut lire dans les magazines des femmes de 40 ans qui se disent plus épanouies. J’ai une hypothèse personnelle. À 20 ans, elles avaient beaucoup d’espoirs, elles voulaient rencontrer le Prince charmant. À 40 ans, elles ont été suffisamment déçues pour beaucoup moins attendre. Elles connaissent aussi mieux leur valeur. Moins d’attente c’est plus de liberté et de légèreté. Mais moins d’attente ne veut pas dire moins exigeante. Au contraire, comme il y a moins de peur, elles sont libres, elles pratiquent plus le principe “Il vaut mieux être seule que mal accompagnée”.

#ReineVsPrincesse #Féminin #Maturité #AmourDeSoi #Archétypes #Liberté #Valeur #ByronKatie #Évolution #Indépendance


5. Mère Teresa et les lépreux

Elle s’occupait des lépreux, les soignait, faisait leur toilette. Un jour quelqu’un lui a demandé comment elle faisait pour ne pas trouver cela répugnant. Elle répondit qu’elle aussi trouvait cela dégoûtant, mais elle acceptait de ressentir cette sensation de dégoût pour pouvoir s’occuper des malades.

Alors oui, ce n’est pas glamour de parler de dégoût, de répugnance mais vous savez quoi ? Je m’en fiche du glamour. Ce qui m’importe c’est de parler d’amour. Quelle preuve d’amour, de grandeur d’âme chez Mère Teresa pour ne pas fuir le désagrément et privilégier le contact, la présence.

Pour ceux qui ont des enfants et qui ont changé les couches, vous savez de quoi je parle. Les couches sales, ça ne sent pas bon. Mais on reste présent avec notre bébé.

Qu’est-ce qui fait qu’une personne peut manquer de présence, se mettre en mode automatique ? C’est simplement un mécanisme de défense, de protection. Elle se protège. Elle vit une situation stressante. Elle fuit sa vulnérabilité. Elle évite de ressentir ses peurs et ses blessures.

Aujourd’hui encore, j’ai des blessures. J’ai des peurs. Mais une chose a profondément changé : j’ai la volonté de tout accueillir en moi. Seulement, la volonté ne me suffit pas. J’ai aussi des outils. Des pratiques qui m’ont permis de dépasser ces peurs, de laisser remonter les blessures. C’est comme cela que je peux rester présent à moi, avec toutes les sensations. Alors je peux aussi rester présent à l’autre et pouvoir tout accueillir.

#MèreTeresa #Présence #Accueil #Amour #GrandeurDÂme #Vulnérabilité #Compassion #Courage #Service #Authenticité


6. C’est cacher qui rend vulnérable

Longtemps, j’ai cru que pour me protéger il fallait cacher ce qui était fragile en moi. En réalité c’est le fait de cacher quelque chose en moi qui me rend vulnérable.

Achille n’était pas le héros grec doté d’une adresse extraordinaire comme le racontent certains films. Dans la mythologie grecque, sa mère l’avait plongé dans le fleuve de la mort, le Styx. Au contact de l’eau, la peau d’Achille s’est renforcée telle une cuirasse infranchissable. Toute sa peau ? Non, car il restait un endroit qui n’a pas été touché par l’eau : les talons par lesquels sa mère le tenait. Comme par hasard, c’est à cause de ses talons qu’Achille mourut.

Siegfried est un héros de la mythologie germanique. Il avait réussi à tuer un dragon. En se baignant dans le sang de l’animal, il recouvrit sa peau d’une armure impénétrable. Toute sa peau ? Non, car une feuille était tombée sur son épaule. Bien sûr, c’est à l’épaule qu’il fut blessé à mort.

Personnellement, je crois au pouvoir de l’amour. J’ai l’expérience qu’il guérit des blessures, rend plus fort et plus solide. Comme l’eau du Styx. Comme le sang du dragon. Mais faut-il encore avoir le courage de montrer son talon, son épaule. Laisser l’autre voir ma vulnérabilité.

Tous les partenaires ne sont pas forcément dignes de votre confiance. Mais si vous en trouvez un à la hauteur, ça vaut peut-être le coup de tenter l’expérience.

L’amour c’est la guérison. La lumière c’est la vérité. Ils ne peuvent transformer que ce qu’ils illuminent de nous. À nous d’oser nous y exposer. Imaginons qu’Achille ait eu aussi les talons trempés dans le Styx, que Siegfried se soit retrempé dans le sang du dragon après avoir retiré la feuille. Ils seraient devenus invincibles, indestructibles.

Une confidence de vous à moi, quelque part je me sens invincible. J’ai eu la grâce de rencontrer des partenaires avec qui j’ai osé me dévoiler entièrement.

Souvent, c’est en voulant cacher sa vulnérabilité qu’on se rend vulnérable.

Parfois, c’est en acceptant de montrer sa vulnérabilité à l’amour des bonnes personnes, qu’on peut se rendre invincible.

#Vulnérabilité #Achille #Siegfried #Mythologie #Amour #Guérison #Courage #SeMonter #Invincibilité #Vérité


7. Désir peinture vs désir sculpture

Il y a cette citation de Michel-Ange que j’adore sur la sculpture : “J’ai vu un ange dans le marbre et j’ai seulement ciselé jusqu’à l’en libérer”. Elle décrit complètement une autre façon d’aborder le changement dont on parle très peu… voire jamais.

Notre esprit a été entraîné à faire les choses plus qu’à défaire.

Comment susciter le changement ? On vous propose beaucoup de moyens, souvent des choses à acheter, à ajouter. C’est l’approche “peinture”. On part d’une toile blanche et on ajoute des couleurs, des lignes, des formes pour créer le tableau. C’est tout à fait respectable.

La deuxième façon, moins coûteuse financièrement mais bien plus difficile à mettre en place, est celle de la sculpture. On part d’un trop et on retire tout ce qui n’est pas la statue. On cherche et enlève ce qui entrave. Qu’est-ce qui entrave ? Les mensonges, les non-dits, le masque que nous portons pour préserver la tranquillité.

Si vous avez le pressentiment qu’il y a une connexion possible de cœur à cœur qui est plus profonde, demandez-vous ce qu’est un beau cœur. On peut rendre un corps plus beau en y ajoutant de multiples artifices. Mais comment rendre un cœur plus beau ? On ne peut pas embellir un cœur parce qu’il est déjà magnifique. La seule chose qu’on peut faire c’est enlever les couches de protection qu’on a mises dessus pour que l’autre puisse le voir tel qu’il est.

#MichelAnge #Sculpture #Peinture #Perspective #Simplification #Authenticité #Cœur #Enlever #ArtDeVivre #Vérité


8. De l’auto-sabotage

Si vous vous dites que vous faites de l’auto-sabotage, c’est que vous n’avez pas compris.

Le terme de sabotage, d’auto-sabotage suppose qu’il y a une partie en moi “le saboteur” qui prendrait un malin plaisir à me nuire, dont l’unique objectif serait de m’empêcher de réussir. C’est le diable qui me veut du mal. C’est l’obstacle qu’il faut détruire, le dragon qu’il faut tuer pour atteindre le bonheur.

La plupart d’entre vous n’ont pas connu la guerre, ont grandi dans une société confortable. J’ai vécu au Vietnam pendant la guerre. J’ai quitté ce pays en boat-people. Je sais que le plus important dans la vie, c’est la Vie. Et quand on prend ce recul, on voit les choses différemment.

On comprend pourquoi le traumatisme. Le traumatisme n’est plus la cause de mon malheur, mais c’est la conséquence d’un mécanisme de survie. J’ai un mécanisme qui me protège en général et de temps en temps ça fait mal, voire très mal. C’est un mécanisme qui a été affiné depuis des milliers de générations d’humains sur terre. C’est le top du top de ce qui se fait jusqu’à aujourd’hui. Le mieux qui existe pour moi jusqu’à aujourd’hui !

Préférer ne pas avoir mal, c’est ignorer les dangers. C’est comme se dire qu’on préfère ne plus jamais sentir la douleur d’un caillou qui pique sous le pied. Il y a deux solutions pour ne pas sentir cette douleur.

La première c’est d’enlever tous les cailloux de la terre : bon courage.

La deuxième c’est d’enlever la sensation dans le pied : bon courage pour marcher sans la proprioception.

Et le malin qui répond qu’il suffit d’éviter de marcher sur les cailloux, et oui ! Mais qui lui a appris qu’il ne fallait pas marcher sur les cailloux sinon la douleur quand on y marche dessus.

Il n’y a pas d’ennemi en nous. Il n’y a que des amis. La douleur n’est pas notre bourreau, c’est notre guide intérieur qui s’exprime à travers elle pour nous pousser vers plus de clarté et plus d’amour.

Je me méfie des formateurs qui utilisent les mots “auto-sabotage” ou équivalents. Je me méfie des enseignants qui voient une partie de soi-même comme quelque chose à combattre, à dépasser et non quelque chose à aimer et à faire grandir.

Il n’y a pas à se battre contre soi-même. Il y a seulement à se donner plus d’amour à soi-même.

#AutoSabotage #Perspective #Survie #Compassion #AmourDeSoi #Intelligence #Corps #Protection #Sagesse #Bienveillance


9. La pyramide de Khéops et la tour Eiffel

Pour construire la tour Eiffel, il faut beaucoup de connaissance, de précision. Savoir où bâtir les pieds, comment assembler les poutres entre elles. C’est beaucoup de calculs et d’ingénierie. On cherche à élever rapidement et avec le moins de matériaux.

Pour construire une pyramide, on met une couche de pierre, puis une autre, puis une autre. C’est simple et efficace. C’est une approche globale. Chaque fois qu’on a posé une couche, c’est un étage supplémentaire de la pyramide qui est construit.

Parfois, on veut aller vite, construire vite, on fait la tour Eiffel en 2 ans au lieu de prendre 20 ans pour la pyramide. Mais la tour Eiffel a besoin d’entretien. 60 tonnes de peinture tous les 7 ans sinon elle sera attaquée par la rouille.

La pyramide existe depuis 4500 ans et restera solide encore longtemps.

Parfois, on n’a pas les moyens de créer une pyramide mais parfois on les a. On a du temps, on a la tranquillité et la disponibilité… dans ces moments-là, j’ai envie de bâtir une pyramide.

#Pyramide #TourEiffel #Patience #Durabilité #Fondations #Métaphore #Temps #Construction #Solidité #VisionLongTerme


10. Je n’ai pas d’âme… Je suis l’âme

La façon dont je pense les choses détermine la façon dont j’agis et la qualité de l’action. C’est ce que j’ai appris dans les arts martiaux avec l’aïkido et le systema.

Un exemple concret que j’utilisais dans mes formations pour montrer le pouvoir de la pensée sur le corps de manière instantanée. Deux personnes sont face à face. La plus légère reste debout, les bras le long du corps et imagine que tout son poids se concentre dans sa tête pour le premier essai. Au deuxième essai, elle imagine mettre tout son poids dans ses pieds. Juste elle pense ça. La deuxième personne essaie de la soulever. Elle va y arriver facilement la première fois et pas la deuxième, ou alors très difficilement. Honnêtement, je ne connais pas la raison de cette différence. Je ne sais pas pourquoi mais je sais que c’est vrai. Je sais que ça fonctionne.

Dans certains courants spirituels, on pense que nous avons un corps, un esprit et une âme. Le corps est alors le véhicule, le contenant et l’esprit est dans le corps, et l’âme est quelque part à l’intérieur de tout ça.

Maintenant, si je pense que je suis l’âme et que mon corps est à l’intérieur de moi, ma façon d’être en connexion avec les autres sera très différente.

La musique ne vient pas du violon. La musique vient de l’univers musical du musicien qui s’exprime par le violon.

#Âme #Perspective #Conscience #Pensée #ArtsMartiaux #Aïkido #Systema #Spiritualité #Corps #Connexion


11. La princesse au petit pois

C’est un conte d’Andersen pas très connu. Quand j’ai entendu l’histoire la première fois, j’ai trouvé sa morale lamentable. C’était l’apologie de la fragilité.

Un prince cherche une princesse à épouser. Un jour, arrive une jeune femme en guenilles qui dit être princesse. La reine mère veut vérifier. Elle installe la jeune fille dans une chambre avec un lit sur lequel sont empilés sept matelas, avec un petit pois caché en dessous. Le lendemain, la jeune fille dit qu’elle a passé une nuit épouvantable, son dos est complètement endolori. La reine sait maintenant que la jeune fille est une vraie princesse.

Pendant des années, je n’étais pas satisfait de ma vie. C’était bien, plaisant mais il y avait toujours un petit quelque chose qui n’allait pas. Le premier réflexe que j’ai eu c’était de chercher plus, des expériences nouvelles. À chaque fois c’était mieux mais c’était insuffisant. Ça revenait à rajouter un matelas en espérant que ça devienne parfait.

Un jour, je finis par me décourager. Peut-être que le problème venait de moi.

Je me suis écouté. Je me suis étudié. J’ai observé mes pensées, mes peurs, mes envies, mes attentes. J’ai vu que je n’avais jamais été totalement honnête. Il y avait toujours un petit quelque chose que je cachais, un mensonge par omission. Je n’étais pas authentique.

C’est là que j’ai compris qu’il y avait un petit pois depuis toujours sur mon sol. En dessous de cette pile de matelas, il y avait un petit pois. C’était mon masque.

Depuis, un seul matelas me suffit amplement. Tout est bien à chaque fois. Pleinement satisfaisant. Profondément joyeux.

Maintenant, je comprends mieux ce petit pois. C’est une petite voix qui me murmurait : “Mon ami, ce n’est pas ça. Tu mérites mieux.” En définitive ce que cette voix a toujours répété c’était : “Mon ami, tu mérites le grand luxe. C’est ta nature que de vivre le merveilleux. Continue et tu trouveras.”

Alors laisse-moi te dire ceci : Mon amie, tu es une vraie princesse. Mon ami, tu es un vrai prince.

#PetitPois #Andersen #Conte #Authenticité #Masque #Vérité #Satisfaction #Sagesse #Écoute #Mériter


12. Courir avec des béquilles

Quand une personne se blesse gravement à la jambe, on va lui donner des béquilles pour économiser l’usage de la jambe pour qu’elle puisse se rétablir.

Au bout d’un certain temps, le médecin lui dit de faire des exercices et de marcher sans béquilles. Le blessé obéit, fait ses exercices et guérit.

Maintenant, supposons que personne ne dit au blessé qu’il faut lâcher progressivement les béquilles. Le blessé a appris à marcher avec ses béquilles. Il se débrouille très bien. Puis, il y a des moments où il a envie d’aller plus vite et se rend compte que les béquilles le gênent. Il essaie alors de laisser de côté les béquilles et c’est là que c’est intéressant.

Quand il essaie de faire quelques pas sans béquilles, ça lui fait mal. Il réessaie, ça lui refait mal. Là, un esprit sain, et une personne non masochiste se dit qu’il faut arrêter d’essayer de marcher sans béquilles. Il faut absolument garder les béquilles… et courir avec.

Courir avec des béquilles.

Krishnamurti disait que “Ce qui nous a aidé deviendra notre entrave.”

C’est une invitation à la vigilance sur notre fonctionnement. Quelle que soit la stratégie qui nous a aidé par le passé, cela deviendra une entrave si on le garde tout le temps et si on y a recours systématiquement pour résoudre nos problèmes.

L’exemple qui me vient en tête, c’est “chercher à comprendre”. Pour un certain nombre d’entre nous, c’est une approche qui nous a beaucoup aidé. Mais chercher à comprendre à tout prix, chercher des explications dès qu’on est bouleversé, chercher la cause profonde aux événements deviendra une entrave à la légèreté un moment ou à un autre.

#Krishnamurti #Béquilles #Entrave #Évolution #Stratégie #Vigilance #LâcherPrise #Légèreté #TransformationPersonnelle #Aide


13. Le goût du silence

Dans les vidéos de formateurs et autres experts, on parle beaucoup d’intensité, de quantité mais peu d’intimité, d’intériorité.

C’est vrai que j’expérimente beaucoup de belles choses mais ce n’est pas le plus important. Au-delà de tout cela, il y a un calme profond, une plénitude immense qui est grandiose. Comme la montagne, comme le désert, comme la mer ou comme une nuit étoilée. Il y a un silence. Un recueillement.

Un bon repas n’est pas seulement agréable en bouche, il doit aussi nous vivifier, stimuler notre métabolisme. Il s’évalue après le repas, pendant la digestion. La belle musique nous laisse méditatifs après la dernière note. On dit que le silence après du Mozart est encore du Mozart. C’est une très belle expression. Une expérience belle et nourrissante remplit le vide qui la suit.

Ce qui compte c’est combien de temps cela me nourrit et pendant combien d’heures, de jours, de semaines je reste bercé par la plénitude.

Se concentrer sur l’intensité est une erreur. C’est comme n’écouter que le goût de la nourriture. Ça peut rendre addict.

Vraiment, la densité du silence après une expérience, la fragrance qui reste sont précieux. Ce sont eux qui m’indiquent à quel point j’ai été nourri.

#Silence #Mozart #Plénitude #Profondeur #Nourriture #Intériorité #Calme #Recueillement #Sagesse #Présence


14. L’instase vs l’extase

Il y a cette expression : “extase”. Extase, étymologiquement, vient de ex (en dehors) et stase (se tenir). Signifiant le plaisir qui submerge quand on est transporté hors de soi. C’est une vision excentrique. Vers l’extérieur. Vers l’autre. Vers des objets ou des situations externes.

Alors je voudrais te parler d’“instase”. Le mot instase existe. Il désigne bien la démarche d’intériorisation intense qui amène au sublime. Le mouvement concentrique. C’est bien ce dont il s’agit. Se retrouver. À l’intérieur de soi. De se rendre compte que je suis merveilleux. Pas en comparaison aux autres, non. Il n’y a aucune comparaison. Il y a seulement moi. Profond. Intime. Confidentiel. Majestueux.

Autant la quête externe est infinie parce que l’herbe est toujours plus verte ailleurs, ou du moins pourrait l’être. Autant la quête interne s’arrête quand on s’est trouvé. Et même si on ne s’est pas totalement trouvé, chaque pas nous rapproche du centre, du but. Alors que pour une quête extérieure, chaque pas nous fait avancer mais nous ne sommes pas sûrs que ce soit dans la bonne direction. Des fois on se perd en chemin. On fait des détours. On revient sur nos pas. Vers l’intérieur, chaque pas nous rapproche de nous-mêmes.

On raconte que le trésor des hommes a été caché par les dieux à l’endroit le plus inaccessible du monde : chez lui, au plus profond de son cœur.

L’extase c’est quand on est transporté à l’extérieur de soi dans l’univers.

L’instase c’est quand l’univers s’est transporté à l’intérieur de soi.

#Instase #Extase #Intériorité #Trésor #Cœur #Quête #Profondeur #Sagesse #Univers #SeRetouver


15. Oedipe, le drame des mensonges par omission

La tragédie d’Œdipe a été relatée depuis Sophocle dans le théâtre antique grec jusqu’à la psychanalyse de Freud comme illustration de la condition humaine.

Mon expérience m’a appris la vertu de la vérité comme thérapie suprême. La vérité à tout prix, quelle qu’elle soit, aussi difficile qu’elle puisse être est libératrice de la souffrance. Regardons de plus près la succession des événements.

Le premier événement déclencheur fut le moment où Laïos alla consulter l’oracle de Delphes. L’oracle lui annonça que son fils le tuera et épousera sa femme. Très troublé par cette annonce, Laïos décida de ne rien dire à sa femme pour la protéger. Premier mensonge par omission.

Œdipe est né, puis abandonné. Un paysan le recueille et l’emmène à Polybe et Mérope qui l’adoptent. Ils ne dirent jamais à Œdipe qu’il a été trouvé et adopté. Encore un mensonge par omission bien intentionné.

Enfin, Œdipe alla consulter à son tour l’oracle de Delphes qui lui annonça qu’il tuera son père et se mariera avec sa mère. Au lieu d’en parler à ses parents, ce qui aurait pu mettre fin à ces malentendus, il préféra ne rien dire et s’éloigner. Ce fut le dernier mensonge par omission qui scella le déroulement de la tragédie.

Œdipe, ses parents biologiques et ses parents adoptifs ont menti par omission pour protéger des êtres chers et cela les a conduit au drame.

Heureusement nos mensonges par omission ne conduisent pas à de tels drames mais ils nous séparent quand même de nos aimés. Quand je me rappelle d’Œdipe, je me rappelle qu’il est parfois difficile de dire la vérité mais il est encore plus difficile de vivre dans le mensonge.

Chaque fois que je partage une vérité aussi petite qu’elle soit, je me rapproche de l’autre.

#Oedipe #MensongParOmission #Vérité #Mythologie #Sophocle #Communication #Séparation #Drame #Authenticité #Libération


16. L’ingrédient secret

Comme le dit le père du héros de mon film préféré : “Il n’y a aucun ingrédient secret… Pour qu’une chose soit unique il suffit d’y croire.” Je crois que c’est vrai aussi pour qu’une chose soit exceptionnelle ou sacrée.

Il suffit de penser qu’une chose est précieuse pour la rendre précieuse.

Finalement, l’ingrédient secret c’est rien, nothing, nada, nichts. Rien dans la matière. Rien de physique. Comme tout ce qui concerne le sacré et la valeur profonde des choses, c’est surtout l’état d’esprit qui importe.

#IngrédientSecret #KungFuPanda #Précieux #ÉtatDEsprit #Sacré #Croyance #Simplicité #Sagesse #Rien #Valeur


17. Êtes-vous certaine de vouloir un prince charmant ?

Les mots ne sont pas les choses mais les mots amènent des idées, des connotations et des images.

Quand une femme me dit qu’elle cherche le prince charmant, voici les deux alertes qui s’allument dans ma petite tête.

Primo, je ne suis pas un prince. Je suis un Roi.

Secundo, elle se voit comme une princesse, pas une Reine.

Le mot princesse, ce que ce mot amène comme image dans le cerveau, c’est Cendrillon, Blanche Neige, La Belle au bois dormant.

Ces princesses sont de pauvres femmes sans repère, sans valeur, qui cherchent à être choisies par un prince pour avoir de l’importance, pour exister.

Cendrillon cherche à être vue au bal pour se marier. Elle ne connaissait même pas le prince, ne l’avait jamais vu. Elle voulait en réalité épouser une situation.

La Belle au bois dormant a épousé celui qui l’a réveillée. Un mec qui l’embrasse pendant qu’elle dort ! Quand on parle du consentement, il est où là.

Chaque fois qu’on utilise l’expression “prince charmant”, il y a tout cet imaginaire qui risque de colorer la toile de fond.

Certaines femmes utilisent l’expression “prince charmant” et se définissent de facto comme princesse alors qu’en réalité elles sont des Reines.

Chaque femme possède déjà un royaume intérieur, une richesse inhérente, sa liberté d’être, son autonomie affective… chaque femme est déjà une Reine mais des fois il faut du temps pour qu’elle s’en rende compte. Elle ne lui demande pas de la choisir pour soigner ses blessures. Elle lui offre le privilège de devenir son Roi.

À toutes les Reines et à tous les Rois, bienvenue au royaume des royaumes.

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18. Pour lutter contre les complexes

Plus jeune, je croyais que pour trouver la partenaire idéale il fallait que j’aie le maximum de qualités du mâle alpha. Grand, beau, musclé, riche. Personnellement, à 21 ans j’étais plutôt petit et vraiment maigrelet. Je croyais que de ce fait, je ne trouverais jamais de femme.

Cela ne m’a pas empêché de rencontrer une femme formidable avec qui j’ai vécu presque 20 ans.

J’ai découvert un principe qui m’a aidé à lâcher prise sur mes complexes. Ce qui compte, ce n’est pas de plaire au plus grand nombre de personnes possible. Ce qui compte c’est de plaire à une personne, une seule, qui me plaît vraiment.

Voici une anecdote qui montre qu’être mâle alpha n’est pas forcément la bonne stratégie.

Un jeune âne sauvage disposait d’un grand territoire avec des femelles. Au début de la période de reproduction, le jeune mâle était tellement pressé qu’il fonçait droit sur les femelles à toute vitesse. Par réflexe, les femelles couraient. Ça l’a bien fatigué. Sur ce, un vieil âne qui a vu ce qui s’est passé rentre sur le territoire pour provoquer le jeune. Le jeune commence alors à poursuivre le vieux qui s’enfuit. Une fois que le vieux âne a éloigné le jeune suffisamment loin, il est revenu vers le groupe de femelles en s’approchant doucement de l’une d’entre elles qui accepta volontiers.

Le deuxième principe pour dissoudre les complexes c’est de donner suffisamment d’attention à l’autre pour oublier mes complexes. Ça marche très bien. Notre capacité à traiter les informations est limitée. Si je mets toute mon attention sur l’autre, je n’ai pas d’énergie possible pour me soucier de mes complexes.

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